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Le Musée des Civilisations d'Abidjan profite d'une seconde jeunesse Le Musée des Civilisations d'Abidjan profite d'une seconde jeunesse
Côte d'Ivoire et Afrique occidentale
Côte d’Ivoire : le Musée des Civilisations d’Abidjan profite d’une seconde jeunesse
Abidjan Musée des Civilisations

Après avoir subi pillages et vandalisme en mars 2011, le Musée des Civilisations d’Abidjan avait fermé ses portes. D’importants travaux ont alors été menés au sein de l’enceinte afin de lui rendre ses lettres de noblesse. Une profonde rénovation qui a abouti à une réouverture définitive au mois de juillet dernier. 

Cette embellie a été particulièrement saluée par les médias internationaux. C’est le cas de l’Express en date du 10 septembre : 

« Ce lieu dans lequel on trouve « des richesses incommensurables », selon les mots de M. Senghor lors d’une visite en Côte d’Ivoire en 1971, a fait peau neuve avec des salles et des éclairages modernes mais aussi un espace de conférence, un restaurant et un jardin extérieur. Sa première exposition post-rénovation, baptisée « Renaissance », est une sélection très dense d’une centaine de pièces maîtresses de son important fonds, qui va du paléolithique à l’art contemporain. Le Musée prévoit d’ailleurs pour les prochains mois une exposition intitulée « La Collection fantôme », à base de photographies et de pièces similaires aux pièces disparues »  

Silvie Memel Kassi, la directrice de l’institution, ne pouvait que conforter cette ivresse :

« Nous pouvons nous estimer heureux d’avoir une belle collection qui est une particularité de la Côte d’Ivoire. C’est un atout. Une collection de 15 000 pièces de toutes les régions. Aujourd’hui, nous sommes en train de vivre une renaissance des arts au niveau national. »

Sans pour autant regretter un triste passé qui hante encore les murs du Musée :

« Les pillages nous ont vraiment laissés un goût amer, parce que les 120 œuvres pillées sont des œuvres majeures: des pièces sacrées, des objets en cire… On a même fait une estimation numéraire: c’est près de quatre milliards de francs CFA qui ont été perdus. Ce musée, c’est aussi la mémoire d’un peuple. »

Source : L’Express

 

 

 

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