Le texte d’une nouvelle loi fiscale a été adoptée en juillet par le Parlement. Elle prévoit une fiscalité plus encadrée et une meilleure redistribution des richesses.
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a promulgué en août une loi permettant de réguler plksu efficacement le secteur pétrolier et gazier du pays.
Les deux chambres du Parlement ont adopté la loi pétrolière début juillet. Cela vient conclure plus de dix ans de travail après la première présentation du projet de loi aux parlementaires. Depuis 2008, le projet a été plusieurs fois débattu et réécrit, en raison des désaccords entre le gouvernement et les grandes compagnies pétrolières opérant dans le pays. Les discussions ont aussi été nombreuses entre le pouvoir exécutif et les assemblées précédentes.
Le Nigeria rencontre de grandes difficultés pour attirer des investisseurs étrangers dans son secteur pétrolier, réputé corrompu, peu productif et doté d’infrastructures délabrées. S’ajoute à ce contexte une situation sécuritaire préoccupante qui effraie les investisseurs alors même que le Nigeria présente de géantes réserves de pétrole.
Cette loi devrait donc donner un cadre légal et fiscal au secteur nigérian du gaz et du pétrole. Une nouvelle fiscalité plus encadrée, une meilleure redistribution des richesses et la transformation en société commerciale de la Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC) devraient rassurer les investisseurs et observateurs internationaux.
Le Nigeria est le pays le plus peuplé d’Afrique (210 millions d’habitants) et est le premier producteur de pétrole en Afrique (environ 1,9 million de barils par jour). Le pays tire ses principaux revenus de ce secteur de l’énergie et représente la moitié du budget de l’État.