Le groupe djihadiste a kidnappé 15 jeunes filles nigériennes dans la nuit du 23 au 24 novembre. Les malheureuses sont issues de villages de la région de Diffa (Sud-Est).
Selon La Croix, qui relaie l’information, « le rapt a eu lieu dans les villages de Blahardé et de Bandé, tous deux situés dans la commune rurale de Toumour. Les 15 otages s’ajoutent (ainsi) aux 39 personnes – des jeunes filles en majorité – enlevées à Ngalewa dans la (même) région, le 2 juillet 2017 ».
Sans surprise, les parlementaires de Diffa sont montés au créneau pour demander à l’Etat de prendre ses responsabilités dans cette affaire : « Nous demandons au gouvernement, malgré tous les efforts déjà accomplis, d’adopter des mesures urgentes pour rechercher les femmes enlevées, les retrouver et les rendre à leurs familles respectives », ont-ils ainsi revendiqué de concert par le biais d’un communiqué.
Avant d’exiger dans la foulée plus de renforts militaires : « D’autres événements de ce type pourraient se produire. Si nous n’anticipons pas les actions mortelles de Boko Haram, nous vivrons des situations plus difficiles. Nous demandons (donc) aux (autorités) de faire vite. Et de prendre en considération nos requêtes (…) au nom des peuples de la région qui vivent actuellement des moments de difficulté extrême. »
A suivre…
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