Paul Kaba Thiéba s’est exprimé le 14 avril devant le Parlement à l’occasion du discours annuel sur l’état de la nation. Optimiste le Premier ministre a annoncé la mise en œuvre de son ambitieux Programme national de développement économique et social (PNDES). Les efforts portent leurs fruits.
Devant l’assemblée réunie, Paul Kaba Thiéba a fait le constat d’une situation socio-économique et politique plus que satisfaisante et aux perspectives prometteuses. « Le Burkina Faso est en marche. Il se porte de mieux en mieux après les graves crises socio politiques de 2014 et de 2015 », a déclaré le premier ministre burkinabé. Arrivé au pouvoir en 2016, c’est le temps d’un premier bilan pour l’économiste qui se fait fort de redresser son pays. Sans ambages, Paul Kaba Thiéba s’est donc lancé dans une défense de la politique de son gouvernement. « Le Burkina Faso va mieux parce que nous avons mis en œuvre une politique de rupture en luttant contre les inégalités sociales et la corruption et approfondi l’Etat de droit et les droits humains ».
Ainsi selon lui, le PNDES lancé par le président Roch Marc Christian Kaboré, permet que le pays génère une dynamique soutenue notamment sur le plan économique. « L’économie du Burkina Faso se porte de mieux en mieux depuis 2016 » précise le premier ministre burkinabé rappelant que la croissance économique est repartie à la hausse en 2016 avec un taux de progression du PIB réel de 6,2% contre 4% en 2014 et 2015. « Cette performance économique retrouvée est le signe que le Burkina Faso a emprunté désormais le sentier d’une croissance forte, inclusive et durable objectif prioritaire de mon gouvernement » a estimé Paul Kaba Thiéba.
Le Premier ministre a cependant rappelé les domaines qui demeurent encore fragiles : « nous ne devons pas perdre de vue les défis actuels et futurs liés à la sécurité nationale, à la paix sociale ainsi qu’à l’emploi des jeunes et des femmes indispensables pour une mise en œuvre réussie du PNDES ».
« En dépit d’un contexte social difficile, mon Gouvernement a œuvré à la relance de l’activité économique qui était en berne depuis 2014 ». En effet, problèmes sécuritaires et montée des tensions sociales sont pris très au sérieux par le gouvernement conscient de la grogne de l’opinion publique.
Le premier ministre burkinabé a fait le constat de la recrudescence des mouvements sociaux, « dont la forte pression met en danger la paix sociale nécessaire pour mettre en œuvre les réformes indispensables au développement de l’économie nationale » tout en mettant en garde les partenaires sociaux sur les risques de surenchère.
« La recrudescence de ces revendications salariales et les formes d’expression qu’elles revêtent aujourd’hui notamment les « sit in » sont des sources d’inquiétude profonde, au regard de leur incidence néfaste sur les capacités financières limitées du pays ». Il a ainsi ajouté que « nous sommes déterminés à préserver la viabilité du cadre macro-économique et à placer l’action gouvernementale dans l’intérêt de tous les burkinabè sans exclusion ». Il a rappelé que l’effort concernait chacun des burkinabés « La rupture annoncée par mon Gouvernement requiert un engagement personnel de tous les burkinabè et un sacrifice de chacun de nous ».
Source : La Tribune Afrique
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