Dans la lumière tiède d’une cuisine de novembre, un petit cube fond lentement dans l’eau frémissante. Un geste familier, presque tendre. Pourtant, derrière cette odeur réconfortante se cache une vérité bien moins douce : certains bouillons en cubes contiennent bien plus que du goût.
Une étude de l’UFC-Que Choisir révèle des taux de sel et d’additifs alimentaires si élevés qu’ils feraient presque frémir la casserole. Un rappel salutaire : ce que l’on croit anodin n’est pas toujours inoffensif.
Quand le goût prend le dessus sur la santé
L’association UFC-Que Choisir a comparé 23 références vendues en grandes surfaces françaises. Composition, transparence, équilibre nutritionnel : tout a été passé au crible.
Et le verdict fait réfléchir : plusieurs marques dépassent les seuils de sodium recommandés. Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l’excès de sel accroît les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires.

Un constat qui fait écho à d’autres alertes, comme celle de 60 Millions de consommateurs sur les compotes de pommes, preuve que les produits du quotidien méritent qu’on lise leurs étiquettes avec plus d’attention.
Le glutamate et les intrus invisibles de nos placards
Dans certains cubes, le glutamate monosodique (E621) agit comme un amplificateur de saveur. C’est lui qui donne cette rondeur presque addictive… mais qui, consommé en excès, fatigue l’organisme. Maux de tête, fringales, sensation de lourdeur : de nombreux consommateurs en parlent sans toujours faire le lien.
À cela s’ajoutent des colorants, de l’huile de palme ou des arômes artificiels : un cocktail discret, mais bien réel. Pour comprendre ces ingrédients et leurs effets, notre guide sur les additifs alimentaires controversés éclaire la face cachée des étiquettes.
Les marques épinglées… et les bons élèves
Dernier rebondissement : dans son numéro d’octobre 2025, UFC-Que Choisir attribue la pire note au bouillon de volaille Kania (Lidl), trop riche en sel et additifs. À l’inverse, Jardin Bio étic se distingue avec une version sans sel ajouté, preuve qu’il est possible d’allier goût et équilibre.

Cette vigilance n’est pas isolée : après les confitures épinglées par 60 Millions de consommateurs ou les camemberts à bannir de nos frigos, les consommateurs attendent des marques plus de clarté. Et si vous cherchez un panorama complet, UFC-Que Choisir dresse aussi la liste des aliments trop salés à éviter.
Le retour du fait-maison
Imaginez : un dimanche d’hiver, le parfum d’un bouillon maison embaume la cuisine. Quelques carottes, un oignon, du thym… et cette satisfaction tranquille de savoir exactement ce que contient votre assiette. C’est la solution la plus saine et la plus simple.
Pour les pressés, il existe aussi des bouillons bio ou réduits en sel, plus respectueux de la santé. Et pour vous lancer, suivez nos recettes faciles de bouillon sans sel ajouté ou ces astuces pour réduire sa consommation de sel au quotidien.
Le goût de la mesure
D’après l’Organisation mondiale de la santé, un adulte ne devrait pas dépasser 5 grammes de sel par jour— l’équivalent d’une cuillère à café. Or, un seul cube peut déjà en apporter la moitié.

La solution n’est pas de bannir ces produits, mais d’apprendre à doser, à comparer, à choisir. Au fond, le vrai plaisir n’est-il pas de retrouver la saveur des aliments eux-mêmes, sans masque ni artifice ?
Les bouillons en cubes ne sont ni anges ni démons : ils sont le reflet de nos vies pressées. Mais chaque geste compte : lire une étiquette, réduire une dose, préférer le fait-maison. Et quelque part, dans cette attention retrouvée, il y a déjà le goût du mieux-vivre.
Source : Quechoisir.org
La rédactrice a utilisé l'IA pour corriger cet article.








