Le chef de cabinet du colonel Goïta été tué lors d’une attaque près de la frontière avec la Mauritanie.
Depuis 2012, le Mali est victime de la tourmente djihadiste depuis le début des rébellions dans le nord du pays. Vendredi 21 avril, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué l’attaque qui a fait pour victime Oumar Traoré, chef de cabinet du colonel Assimi Goïta.
L’embuscade avait été préparée et s’est déroulée près de la frontière mauritanienne par GSIM. L’attaque a fait d’autres victimes ; deux militaires et on compte également deux autres personnes prises en otage.
Le GSIM a également annoncé avoir mené une autre attaque le 19 avril, tuant sept soldats dans la région entre Sokolo et Farabougou, dans le centre du Mali. L’armée malienne n’a pas pris la parole au sujet de cet épisode.
Les violences et attaques terroristes se multiplient au Mali et ce depuis 2012 ; en dépit de la présence de forces internationales. Ces violences se sont propagées au centre du pays, au Burkina Faso et au Niger.
Le Mali est soumis à nombre de tourments, ajoutant à la menace sécuritaire, une crise humanitaire et politique. Les colonels, au pouvoir depuis 2020, ont fait le choix de rompre l’alliance militaire avec la France et ses partenaires en 2022, pour se tourner vers d’autres partenariats notamment avec la Russie.