Alors que l’opposition martèle que le président sénégalais, Macky Sall, ne peut constitutionnellement pas briguer un troisième mandat consécutif, l’intéressé ne l’entend pas de cette oreille et utilisera une pirouette juridique pour arriver à ses fins, s’il le faut.
Elu en 2012 et réélu en 2019, Macky Sall pourra-t-il se maintenir à la tête de l’Etat sénégalais en 2024 et signer la passe de trois ? Si l’opposition martèle que la Constitution l’interdit – et cela, en vertu de la révision de 2016 qui précise que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs » d’une durée de cinq ans – M. Sall considère de son côté que la réforme n’englobe pas son premier mandat.
L’intéressé, certain de l’issu de ce débat national épidermique, a en effet affirmé auprès de L’Express qu’une nouvelle candidature dépendra uniquement de facteurs politiques et non constitutionnels :
« Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps (…) Je n’ai pas encore apporté ma réponse. J’ai un agenda, un travail à faire. Le moment venu, je ferai savoir ma position, d’abord à mes partisans, ensuite à la population sénégalaise. »
A suivre donc…
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