Les autorités ont annoncé un couvre-feu d’un mois dans plusieurs provinces du Nord et les provinces du Koulpelogo et du Bam, afin de faciliter les actions des forces armées contre les djihadistes.
Afin de lutter contre les djihadistes en facilatant leq actions de l’armée, le Burkina-Faso a décidé un couvre-feu dans toute la région du Nord, à la frontière du Mali.
« Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, un couvre-feu allant de 22 heures à 5 heures du matin est instauré sur toute l’étendue du territoire régional […] du vendredi 3 mars au vendredi 31 mars », a annoncé le secrétaire général du gouvernorat de la région du Nord, Kouilga Albert Zongo. « Durant cette période, la circulation des personnes, des véhicules à quatre et deux roues, des tricycles [triporteurs] et des vélos est formellement interdite », a-t-il précisé, invitant les populations « au strict respect de cette décision en restant chez elles aux heures et dates indiquées ».
Deux autres provinces sont également concernées par un couvre-feu, selon des notes des autorités locales : le Koulpelogo, dans la région du Centre-Est, à la frontière du Togo et du Ghana. Le Bam, dans la région du Centre-Nord est aussi concerné. Mi-février, le couvre-feu en vigueur depuis 2019 dans la région de l’Est, de minuit à 4 heures du matin, a été prolongé de trois mois, jusqu’au 21 mai inclus.
Depuis le début de l’année, les actes de violences se font de plus en plus nombreux au Burkina Faso. Chaque semaine, ce sont plusieurs dizaines de morts qui sont à déplorer.
Les violences sont attribuées aux groupes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI). Et depuis 2015, ces violences ont causé la mort de 10 000 civils et militaires selon les informations délivrées pars des ONG.
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