Les autorités du Burkina Faso donnent « un délai d’un mois pour le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires ».
Le Burkina Faso dénonce un « accord d’assistance militaire » signé en 1961 avec la France. La fracture entre les deux pays se confirme et ce quelques semaines après que Ouagadougou a obtenu le retrait de la force française « Sabre » du pays.
Le ministère burkinabé des affaires étrangères a adressé à Paris un courrier en date du 28 février. Courrier dans lequel, Ouagadougou « dénonce l’accord d’assistance militaire technique, conclu à Paris le 24 avril 1961, entre la République de Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso) et la République française, y compris ses deux annexes ».
Pour faire suite à ce courrier, les autorités donne « un délai d’un mois » pour « le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabèes ».
Le 18 janvier déjà, les autorités de Ouagadougou avaient demandé le départ, dans un délai d’un mois, de la force française « Sabre » au Burkina Faso ainsi que celui de l’ambassadeur de France, Luc Hallade.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022, les relations entre la France et le Burkina n’ont cessé de se dégrader.
Les autorités souhaitent, comme ils le disent, diversifier leurs partenariats et notamment en matière de lutte contre le djihadisme. D’où un rapprochement remarqué avec la Russie et le groupe Wagner. Pour memo le Burkina Faso, doit faire face depuis 2015 aux attaques de groupes liés à Al-Qaida et à l’organisation Etat islamique (EI).
Le pays dénombre depuis 2025 des milliers de morts et au moins 2 millions de déplacés.
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32