Le Mali a profité de la levée de sanctions financières par la Cedeao, en janvier 2022, pour enregistrer une croissance de 3,7% l’année dernière. Dans les faits, il s’agit d’une hausse de 0,6 point par rapport à 2021 et de 4,9 points par rapport à 2020.
D’autres données sont également révélatrices de cette relative maîtrise économique du gouvernement malien. Bamako a en effet maintenu l’inflation galopante liée à la guerre en Ukraine à 6%. De son côté, le déficit budgétaire est resté à 4,7% comme en 2021, tandis que le taux de chômage, évalué à 6,5%, fait désormais office d’exemple en Afrique de l’Ouest, précise L’Agence Ecofin. Le média ajoute que « le pays sahélien s’est vu attribuer les notes A3 à court terme avec perspectives stables et BBB à long terme avec perspectives stables dans le dernier rapport publié en février 2023 par l’agence Bloomfield ».
Une accalmie diplomatique de l’axe Bamako-UA/Cedeao
Comme le rappelle Le Monde, « l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avaient suspendu le Mali une première fois après le putsch de 2020, puis à nouveau après un second coup de force renforçant la mainmise des colonels en mai 2021. (Toutefois), les tensions se sont atténuées quand les militaires se sont engagés sous la pression à organiser des élections en février 2024. La Cedeao a alors levé de sévères sanctions financières et commerciales infligées en janvier 2022 ».
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