C’est dans la région de Tillabéri, dans la zone dite « des trois frontières » à la confluence du Niger, du Burkina Faso et du Mali qu’a eu lieu une nouvelle attaque djihadiste.
Le 10 février, au moins dix soldats ont été tués lors d’une embuscade dans l’ouest du Niger, proche des frontières avec le Mali : « un détachement de l’opération Almahaou en patrouille dans la zone nord du département de Banibangou est tombé dans une embuscade d’hommes armés terroristes », selon un communiqué du ministère. Le ministère évoque un bilan probablement lourd ; précisant que « seize personnes disparues et treize militaires blessés ».
L’attaque s’est produite dans la région de Tillabéri, d’une superficie de 100 000 kilomètres carrés dans la zone dite « des trois frontières », proche du Niger, du Burkina Faso et du Mali. Depuis 2017, les attaques se sont multipliées dans cette région. Les autorités lancent régulièrement des opérations à proximité de la frontière avec le Mali afin de lutter contre les djihadistes. Le Niger a noué un « partenariat de combat » avec la France pour affronter cette vague djihadiste. Les forces françaises comprennent 250 soldats français.
Les exactions des djihadistes se multiplient, s’attaquant également aux civils. Le 8 février, neuf personnes ont été tuées dans une attaque fomentée par « des terroristes lourdement armés » contre un site de réfugiés maliens. C’est déjà dans cette même région de Tahoua que 141 civils avaient été tués en mars 2021 par des djihadistes qui avaient pris d’assaut plusieurs villages.
