Au Ghana, des « criminels » ont tenté de faire sauter un pont avec des engins explosifs improvisés (IED). Une première pour ce pays.
Lundi 6 février 2023, des « criminels » ont tenté de faire sauter un pont dans le nord du Ghana, selon les déclarations, mercredi 8 février, du ministre ghanéen de la défense, Dominic Nitiwul, au Parlement.
« L’utilisation d’IED au Ghana est une première et interroge car elle demande un certain degré de professionnalisme. ce qui se passe aujourd’hui n’a rien à voir avec des disputes entre chefs de tribu, mais il s’agit de criminalité », a déclaré le ministre. « Ceux qui ont opéré sont des criminels. Si nous n’arrêtons pas maintenant ce qui est entrain de se passer à Bawku, nous risquons une situation où le Ghana pourrait être touché par des attaques terroristes », a-t-il encore clamé auprès des parlementaires.
Le dispositif sécuritaire aurait cependant été renforcé selon le ministre. Le nombre de soldats sur place étant passé de 50 à 400. 500 militaires devraient être envoyer sur place dans les jours prochains.
Une première
C’est la première fois que le Ghana est la cible d’une attaque de ce type. Partageant ses frontières avec le Bénin, le Togo et la Côte d’Ivoire, le Ghana est pourtant propice aux infiltrations de groupes djihadistes qui prospèrent au Sahel et qui cherchent à descendre vers le sud de la région.
Ce pays de 33 millions d’habitants partage avec ses voisins des « caractéristiques propices à l’infiltration, au financement et même au recrutement de djihadistes parmi les locaux, à savoir des frontières poreuses, une présence faible de l’État dans le Nord, des réseaux de contrebande et des tensions intercommunautaires ».
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