La Gambie est parvenue à atteindre ses objectifs fixé lors de la Cop 21. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a diminué ses émissions de gaz à effet de serre.
La Gambie est la championne de plantation d’arbres. Ainsi le gouvernement fait planter des arbres et ce, à grande échelle. Ce furent pour commencer, des cocotiers pour retenir le sable sur les plages qui bordent Banjul. La capitale était menacée par la submersion. Puis le gouvernement continue en faisant planter des milliers de pousses de baobabs, eucalyptus ou kapokiers sur les rives du fleuve Gambie, afin de ralentir la désertification.
La Gambie est l’un des pays des plus engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique selon le CAT, le Climate action tracker, un consortium international chargé d’améliorer les politiques climatiques de nombreux pays.
Le pays, a dû attendre que son ancien dirigeant et dictateur Yahya Jammeh quitte le pouvoir en 2017 pour se lancer dans l’écologie et une réflexion sur le climat. Adama Barrow le président actuel de la Gambie, a lancé un projet de restauration de 10 000 hectares de forêts, mangroves et savane l’année 2018.
La Gambie veut également édifier une centrale solaire régionale. Un programme de sensibilisation à la cause environnementale se développe au sein des écoles, comme en témoigne l’opération « Caravane du climat » qui a voyagé à travers le pays, en amont de la Cop27 qui se déroule à Charm el-Cheikh, en Égypte.
Les catastrophes liées au dérèglement climatique, comme la salinisation des sols ou la mauvaise récolte de 2011 qui a obligé la Gambie à favoriser une aide internationale d’urgence, « handicapent ainsi le développement du pays et son cheminement vers la souveraineté alimentaire ».
La Gambie n’est pourtant responsable que de 0,01 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le rapport ministériel qui détaille le programme pour atteindre la neutralité carbone (zéro émission) d’ici 2050 explique la mobilisation de ce pays : « Il n’y a pas le choix. »
Le programme coûte 4 milliards de dollars au pays, soit « un montant astronomique pour un petit pays comme le nôtre (174 e rang mondial selon l’Indice de développement humain), mais rien de comparable au prix que l’on paiera si sur ne fait rien » explique Muhammed Hydara.
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