Le général El Hadj Ag Gamou un des leaders d’un mouvement armé progouvernemental, le Groupe d’autodéfense touareg Imghmad et alliés (Gatia), appellent les Touareg à la mobilisation dans la lutte contre l’État islamique.
Un général de l’armée malienne se mobilise et en appelle a jeunes Touareg dans le pays tout autant qu’à l’extérieur pour lutter contre l’expansion du groupe État islamique dans le Nord. Le général El Hadj Ag Gamou utilise Whatsapp en langue tamasheq, pour diffuser ce message de mobilisation.
Le général touareg El Hadj Ag Gamou est une des chevilles ouvrières dans le conflit qui oppose les Maliens dans les combats contre l’organisation État islamique au grand Sahara (EIGS, affilié à l’EI). Pour mobiliser ses troupes, il « donne dix jours à tous les jeunes Touareg d’Algérie, Libye et d’ailleurs pour rejoindre les environs de Gao », la plus grande ville du nord du Mali.
El Hadj Ag Gamou est un des leaders d’un groupe armé progouvernemental, le Groupe d’autodéfense touareg Imghmad et alliés (Gatia). Il conserve également son grade de général de l’armée nationale ; alors que L’EIGS multiplie depuis mars 2022 les offensives dans les régions de Gao et Ménaka.
Les syndicats de la région de Gao ont appelé à une grève de 48 heures mardi et mercredi afin de protester contre la dégradation de la situation sécuritaire et « l’inaction du gouvernement ». Les syndicats exigent notamment « une riposte sécuritaire »et « le rappel à l’ordre de certains agents des forces de sécurité qui s’adonnent à des dérives d’intimidation et de racket non justifiés ».
A Gao, l’État est très peu présent auprès des populations, qui sont majoritairement nomades et vivant éparpillés dans le désert. Ces populations sont très exposées et prises entre deux feux, victimes de massacres et de représailles parce que soupçonnées de pactiser avec l’ennemi. La communauté touarègue est disparate tout autant que dispersée, car elle se compose de dizaines de sous-communautés nomades établis dans le Sahara entre plusieurs pays, au Mali, en Algérie, au Niger, et en Libye.
Si des groupes armés indépendantistes à majorité de combattants touareg ont signé trois ans plus tard un accord de paix avec le Mali d’autres ont rejoint le djihasime d’Al-Qaida dirigé par Iyad Ag-Ghali qui est lui-même touareg.
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32