Au Mali, à la suite d’une offensive de l’organisation État islamique, de violents combats ont éclatés entre groupes armés dans les régions de Ménaka et Gao.
Selon des responsables militaires et des communiqués des organes de propagande djihadistes, des combats ont éclatés entre différents groupes armés dans le nord du pays « ces derniers jours », faisant « des dizaines de morts » selon l’AFP.
« Les djihadistes se sont affrontés pendant plusieurs jours dans plusieurs villes de la région de Ménaka », d’après un élu local sous couvert d’anonymat.
Pas de bilan pour le moment puisque les informations sont extrêmement difficiles à remonter de ces territoires inaccessibles.
Théâtre sanglant
A la suite d’une offensive du groupe affilié à l’organisation État islamique au Grand Sahara (EIGS), la sécurité s’est largement détériorée depuis huit mois dans ces régions.
Lundi, l’EIGS a indiqué avoir tué quarante combattants du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans dans la région de Ménaka, « ce dernier répondant mardi avoir tué jeudi, vendredi et samedi plus de soixante-dix membres de l’EIGS », puis admettant avoir perdu « une trentaine d’hommes ».
La région est livrée au banditisme et aux trafics et est, depuis 2015, le théâtre sanglant d’affrontements entre ces différents groupes djihadistes rivaux.