Jeudi 27 octobre 2022, Washington a ordonné à son personnel diplomatique non essentiel et à leurs familles de quitter la capitale nigériane, à cause du « risque accru d’attaques terroristes ».
En juillet dernier, plus de 400 détenus, parmi lesquels des dizaines de djihadistes présumés, se sont évadés de la prison de Kuje, située dans la banlieue d’Abuja. Une évasion de masse qui a fait craindre aux autorités locales et extérieures un « risque accru d’attaques terroristes », rapporte un communiqué.
Depuis cette évasion, plusieurs ambassades occidentales ont recommandé à leurs ressortissants de limiter leurs déplacements dans le pays. Mardi dernier, les États-Unis ont fini par ordonné le départ de son personnel non essentiel vivant sur place.
Une zone difficile à sécuriser
Le Nigeria avait assuré que « toutes les précautions nécessaires avaient été prises ».
Malgré le renforcement des mesures sécuritaires annoncées par la police et l’armée autours de la capitale, la région montagneuse et boisée est difficile à sécuriser.
En général, les djihadistes attaquent les régions du nord-est du Nigeria, éloignées de la capitale fédérale, mais des cellules islamistes existent dans d’autres régions du pays.