Alors qu’au moins 600 personnes, selon les derniers bilans des autorités locales, sont mortes dans les pires inondations de la décennie au Nigeria, une entraide s’organise sur place.
Au Nigeria, les pires inondations des dix dernières années ont fait plus de 600 morts et affecté près de 3 millions de personnes dans le pays le plus peuplée d’Afrique, selon les derniers bilans des autorités locales.
Beaucoup d’habitants ont fui les zones sinistrées vers des camps de déplacés surpeuplés. D’autres, « complètement coupés du monde sont restés dans leurs communautés avalées par les flots », selon l’AFP.
Difficile approvisionnement en vivres
Des camions citernes de 45 000 litres de carburant sont mis à disposition, la nourriture peine à arriver sur les lieux ravagés.
D’après l’AFP, « les autorités locales de Rivers ont annoncé l’allocation de 1 milliard de nairas (2,3 millions d’euros) pour les victimes, surtout à Ahoada. Et les États-Unis, à travers leur Agence pour le développement international (Usaid), déclarent avoir fait don de 1 million de dollars en aide humanitaire. Mais sur le terrain, peu en ont vu la couleur. »
Selon elle, « l’approvisionnement en vivres est presque impossible, notamment à cause de forts courants, d’obstacles u d’une végétation trop importante dans les eux. A tout cela s’ajoute l’absence de réseau mobile dans les zones reculées ».
En plus de la difficulté à approvisionner en vivres, les cultures ont été avalées par les flots et une flambée des cas de choléra a été recensée par l’ONG International Rescue Comittee (IRC), qui appelle à davantage de mobilisation face aux besoins « massifs » de la population.