Au moins trois soldats et huit supplétifs civils de l’armée ont été tués lors d’une attaque attribuée à des djihadistes dans le nord du pays.
« Une embuscade des groupes armés terroristes a visé une patrouille mixte de soldats et de Volontaires pour la défense de la patrie dans la commune de Bouroum. Le bilan est de trois soldats et huit VDP tombés », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire.
« L’accrochage a eu lieu dans la localité de Silmangué, dans la province du Namentenga ». Selon un bilan provisoire, l’attaque a fait une dizaine de morts, deux blessés et deux portés disparus.
Cette attaque survient deux semaines après le coup d’État militaire qui a eu lieu le 30 septembre dernier, perpétré par le capitaine Ibrahim Traoré, contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et au lendemain de la désignation du capitaine Traoré comme président de la transition par des assises nationales.
Territoire en danger
Depuis 2015, le Burkina Faso est le théâtre sanglant d’attaques terroristes attribuées à des groupes armés djihadistes affiliés à Al-Qaida et au groupe État islamique. En sept ans, ces attaques ont fait des milliers de morts quelque deux millions de déplacés. Au moins 40 % du territoire échappe au contrôle de l’État.