Un nouveau gazoduc devrait traverser 13 pays, et permettre de désenclaver des pays comme le Niger, le Burkina Faso, le Mali.
Jeudi 15 septembre à Rabat le Maroc et le Nigeria ont signé un accord pour un projet de gazoduc reliant le Nigeria au Maroc. Celui-ci long de 6 000 km doit approvisionner l’Afrique de l’Ouest et l’Europe.
Le mémorandum sur le projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) a été paraphé par les dirigeants de la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC), de l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et par un haut responsable de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) chargé de l’énergie. Le texte « confirme l’engagement de la Cedeao et l’ensemble des pays traversés à contribuer à la faisabilité de cet important projet ».
A ce stade le calendrier n’a été encore été établi. Long de 6 000 kilomètres, le projet Nigeria-Maroc traversera treize pays africains en longeant la côte Atlantique. Cela permettra d’alimenter les États du Niger, du Burkina Faso et du Mali. Et ce sont plus de 5 000 milliards de m3 de gaz naturel qui seront transportés jusqu’au Maroc. C’est depuis le Maroc que le gazoduc sera connecté directement au gazoduc Maghreb-Europe (GME) et au réseau gazier européen.
En juillet, les ministres de l’énergie algérien, nigérian et nigérien ont signé un mémorandum d’entente pour matérialiser un mégaprojet concurrent de gazoduc transsaharien (TSGP), long de plus de 4 000 kilomètres. Ce gazoduc doit acheminer du gaz nigérian vers l’Europe via le Niger et l’Algérie.