Lundi, le dernier détachement militaire a quitté le camp de Gao Le 15 août.
Lundi 15 août, « le dernier détachement de la force “Barkhane” présent sur le sol malien a franchi la frontière entre le Mali et le Niger » a annoncé l’état-major des armées. Présents depuis 2013, les soldats français avaient été envoyés au Mali en 2013 dans le cadre de l’opération antiterroriste « Serval ». C’est en 2014 que l’opération est devenue « l’opération Barkhane ». Les derniers soldats présents au Mali, étaient basés dans le camp de Gao. Gao était la principale base de l’opération française au Sahel. Les contingents présents comptaient 5 100 hommes à la fois présents au Mali, au Niger et au Tchad.
Le retrait militaire français du Mali se déroule depuis 2021 et trouve son épilogue avec le départ des Français de la base Gao. L’armée français a donc rendu au Mali, les bases de Kidal, Tessalit, Tombouctou, Gossi puis Ménaka. Le 28 juillet, alors que Emmanuel Macron était en visite officielle en Guinée Bissau ; celui-ci considérait la lutte contre le terrorisme n’était « plus l’objectif » de la junte militaire malienne.
L’objectif affiché par l’Elysée, est de se recentrer sur le Niger. « La France reste engagée au Sahel, dans le golfe de Guinée et la région du lac Tchad », a précisé la présidence française. Selon Paris, « l’efficacité [des soldats français] a été démontrée par la neutralisation de la plupart des hauts cadres de la hiérarchie des groupes terroristes maliens ».
Cependant que va-t-il se passer après le départ des troupes françaises, telle est la question. Avec le départ de « Barkhane » du Mali, le pays peut en effet, devenir un sanctuaire pour les groupes djihadistes. « Ça ne sera plus notre problème », déclare une source diplomatique française, précisant que Paris n’avait « plus de base juridique pour pouvoir frapper les groupes terroristes au Mali ».
Depuis plusieurs mois, le Mali s’est tourné vers un autre pays pour l’accompagner dans la lutte contre le djihadisme. Bamako s’appuie dorénavant, sur la Russie dans la lutte contre les djihadistes. En janvier, les premiers éléments du groupe privé Wagner ont fait leur entrée au Mali, rapidement suivis de matériel militaire russe. Un millier de mercenaires russes seraient déployés au nord et dans le centre, y compris dans certaines des bases laissées par « Barkhane ».
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