Alors que le conflit ukrainien fait rage, les cartes des marchés gazier et pétrolier font l’objet d’une vaste redistribution, notamment au niveau européen. Le Nigeria pourrait donc tirer son épingle du jeu dans ce dossier puisque Abuja a signé un mémorandum avec Niamey et Alger en vue de la création d’un gazoduc transsaharien reliant la première économie africaine au vieux continent. Celui-ci passera par le Niger et l’Algérie.
Plusieurs pays de l’UE, notamment l’Allemagne, la Hongrie, la République Tchèque ou encore la Slovaquie, dépendent en effet encore massivement des hydrocarbures russes. Pour autant, les 27 Etats membres de l’Union ont voté de multiples embargos prohibant l’achat de gaz et de pétrole russes. Des solutions doivent donc éclore pour que les nations dépendantes de l’ogre soviétique se fournissent ailleurs.
Vers un partenariat durable entre le Nigeria et l’Europe ?
Si l’Algérie ou la Norvège, pour ne citer qu’eux, bénéficient largement du contexte actuel – le Nigeria, premier producteur africain de gaz et septième au monde – devrait lui aussi tirer profit du contexte géopolitique en Ukraine. Comment ? Via le projet de gazoduc transsaharien datant de 2009 et fraîchement réactivé. D’un coût de 10 milliards d’euros, ce dernier atteindrait, à terme, une longueur de 4128 km vers l’Europe, dont 1037 km en territoire nigérian, 841 km au Niger et 2310 km en Algérie.
A suivre…
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