Deux cas de cette fièvre hémorragique presque aussi meurtrière qu’Ebola ont été recensés. La maladie se transmettrait à l’homme par la chauve-souris.
Dimanche 17 juillet 2022, les autorités sanitaires locales, ont déclaré que deux cas de maladie à virus de Marburg, une fièvre hémorragique presque aussi meurtrière qu’Ebola, avaient été enregistrés pour la première fois au Ghana.
Les prélèvements sanguins de deux personnes habitant la région d’Ashanti (sud) ont été analysés à l’Institut Pasteur de Dakar (IDP). “Les tests supplémentaires effectués à l’IDP ont corroboré les résultats”, annoncé Patrick Kuma-Aboagye, le directeur général du GHS, dans un communiqué. “C’est la première fois que le Ghana confirme la présence du virus Marburg”, précise encore le communiqué.
Pas d’autre cas détecté
Pour l’heure aucun autre cas n’a été détecté parmi les 98 personnes identifiées comme cas contact placées depuis en quarantaine.
Les autorités sanitaires promettent de “tout faire pour protéger la santé de la population, appelant à la coopération de tous pour que le virus soit contenu de manière efficace”.
En septembre 2021, l’OMS avait annoncé la fin du premier épisode du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest. Les taux de létalité ont varié de 24% à 88% lors de ces épidémies.
Il n’existe pas de vaccin pour le moment, mais la réhydratation par voix orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les taux de survie.