Près de Bamako, six personnes, dont deux gendarmes, ont été tuées lors d’une attaque perpétrée par une groupe d’homme non identifiés.
Vendredi 15 juillet 2022, le ministère de la sécurité a annoncé le décès de six personnes, dont deux gendarmes, lord de l’attaque d’un porte de contrôle situé près de la capitale malienne.
L’attaque a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi à « quelques 70 kilomètres de Bamako, au poste de contrôle de Santiguila, sur la route menant à Ségou », dans le centre du pays, selon le ministère. Elle a fait six morts, dont trois civils et deux blessés et a été menée par des « individus armés non encore identifiés », selon le ministère de la sécurité, dirigé par le général Dad Aly Mohammedine, qui s’est rendu sur place vendredi, afin de « constater les dégâts et réitérer les consignes de sécurité ».
Une zone peu touchée
Cette zone malienne est pourtant très peu visée par des attaques. Le 24 juin dernier, sur la route menant Bamako à Ségou, à Fana, un policier avait été tué dans l’attaque d’un commissariat, par des « individus armés non identifiés », selon un communiqué de la police locale, à l’époque des faits.
Le Mali est très enclin aux attaques djihadistes depuis plusieurs années. Des attaques dont le nombre ne cesse d’augmenter depuis la crise politique et la prise de pouvoir par la junte militaire qui s’est, par ailleurs, détournée de la France à la faveur de la Russie, pour tenter de gérer cette crise sécuritaire qui s’étend au delà des frontières sur toute la région du Sahel, et notamment au Burkina Faso et au Niger.