Au Ghana, alors que les prix ne cessent d’augmenter, des manifestants réclament au président Nana Akufo-Addo d’agir.
Mardi 28 juin 2022, la police ghanéenne a arrêté 29 personnes lors d’une manifestation contre la vie chère.
Des centaines de manifestants s’étaient réunis depuis le matin dans les rues d’Accra pour demander au président Nana Akufo-Addo d’agir face à cette inflation des prix des produits alimentaires et du carburant. « Nous ne pouvons pas nous payer trois repas par jour. Les prix des transports et de la nourriture sont trop élevés », expliquent les manifestants, soutenus par de nombreux opposants au pouvoir en place.
Les manifestations ghanéennes se multiplient depuis plusieurs mois dans ce pays où l’inflation a atteint plus de 27 % ce mois-ci, résultant de la crise pandémique de Covid-19 et de l’invasion russe en Ukraine.
Manifestants VS policiers
Selon des journalistes de la l’AFP, des manifestants auraient tenté de dévier l’itinéraire officiel de la manifestation. Arrêtés par des barrages des forces de l’ordre. La police a usé de gaz lacrymogène pour disperser la foule.
« Quelle honte, nous étions là pour protéger et assurer votre sécurité, mais vous nous lancez des pierres », a tweeté la police, précisant que douze des leurs avaient été blessés.
Vingt-neuf personnes ont été arrêtées, a confirmé la police, indiquant que « les organisateurs de la manifestation allaient être arrêtés et présentés devant une cour de justice pour attaques et dégradation de biens publics ».