Plus de 130 personnes ont été tuées dans le centre du Mali lors d’attaques attribuées à des terroristes affiliés à Al-Qaïda.
Selon des élus locaux maliens, une série de massacres ont été perpétrés il y a quelques jours par des hommes armés à Diallassagou et dans deux localités environnantes du cercle du Bankass, dans le centre du pays.
« On a perdu des proches, des grands frères, des tontons, du matériel a été détruit, des animaux emportés, des habits, tout. Il ne reste rien de Diallassagou, la commune la plus riche du cercle du Bankass… », rapporte cette source.
Le gouvernement a déclaré 132 morts lors de ces massacres, qu’il a imputé à la katiba Macina, du prédicateur peul Amadou Kouffa, affiliée à Al-Qaïda.
Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte au pouvoir depuis août 2020, a décrété trois jours de deuil national.
Une crise sécuritaire sans fin
« Depuis l’apparition de la katiba Macina dans le centre du Mali, en 2015, la région est livrée aux exactions djihadistes, aux agissements des milices proclamées d’autodéfense et aux représailles intercommunautaires. », explique nos confrères du Monde.
Le 23 mars dernier, c’est 160 civils peuls qui avaient été massacrés dans le village d’Ogossagou.
Mais le Mali tout entier est plongé dans une crise sécuritaire, politique te humanitaire depuis le déclenchement d’insurrections indépendantistes et djihadiste en 2012 dans le nord.
Le Burkina Faso et le Niger sont aussi fortement touchés par ces attaques mortelles djihadistes.
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