Au Burkina Faso : une partie de la province du Soum et certaines réserves protégées entre Pama et le parc W, réputées pour être des repaires de djihadistes viennent d’être interdites à « toute présence humaine ».
Afin de lutter contre les violences djihadistes meurtrières qui sévissent dans certaines provinces au nord, frontalières avec le Mali, le président de la transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a créé deux « zones d’intérêt militaire » où toute « présence humaine est interdite ».
Lutte contre les djihadistes
Il a réuni le Conseil supérieur de défense nationale (CSDN) « autour de la situation sécuritaire toujours préoccupante » dans le pays, « en dépit des efforts déployés par les forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré lundi soir le commandant des opérations du théâtre national, le lieutenant-colonel Yves Didier Bamaoui. « Le CSDN a décidé de la création de deux zones d’intérêt militaire notamment dans les régions de l’est et du Sahel », a-t-il indiqué, précisant que cette décision a été prise « pour plus d’efficacité dans les épreuves de lutte contre l’hydre terroriste ».
Cette décision arrive dix jours après le massacre de Seytenga (nord du Burkina Faso) où 86 civils ont été tués par des djihadistes.
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