Dimanche 5 juin 2022, une tuerie de masse dans une église du sud-ouest du Nigeria avait fait quarante morts.
Dimanche 5 juin, quarante paroissiens ont été massacrés par un groupe d’hommes armés dans l’église Saint-François à Owo situé dans le sud-ouest du Nigeria. Ce matin là, pendant la célébration de la Pentecôte, des assaillants ont utilisé des explosifs et ouvert le feu sur les fidèles, dont des enfants.
Cette région du Nigeria est pourtant habituellement épargnée par les attaques terroristes. « Ce qui s’est produit à Owo était pour le moins inattendu, personne n’aurait pu l’imaginer », a indiqué Ahmad Aladesawe, l’imam de la ville, qui a versé quelques jours après le drame, un demi-million de nairas (environ 1 130 euros) à la communauté locale.
Vives tensions
Pour le moment, les auteurs de cette attaque n’ont pas été identifiés bien que le gouvernement ait affirmé jeudi 9 juin qu’il soupçonnait le groupe djihadiste État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap). « Il ne s’agit pas de violences ethno-religieuses », a précisé Rauf Aregbesola, le ministre de l’intérieur.
« A Owo, la tension est vive tout comme le désir de représailles. Je demande à notre peuple de rester calme et vigilent. Laissez le gouvernement faire le reste », a insisté M. Akeredolu.