Mercredi 25 mai 2022, une attaque a tué plusieurs dizaines d’habitants de Madjoari. Il s’agit de l’attaque la plus sanglante depuis celle perpétrée à Solhan, il y a près d’un an, qui avait fait 132 morts.
Au Burkina Faso, les attaques attribuées aux djihadistes se multiplient depuis quelques semaines.
Mercredi dernier, un groupe armé a fait une cinquantaine de morts parmi la population civile, d’après un bilan provisoire annoncé jeudi par le colonel Hubert Yameogo, gouverneur de la région de l’Est.
« Des habitants de Madjoari qui tentaient de quitter cette localité placée sous blocus de djihadistes ont été pris pour cible près d’un pont par des individus armés non identifiés », a déclaré le colonel dans un communiqué.
Une attaque après l’autre
Le Burkina Faso est le théâtre depuis 2015 de nombreuses attaques djihadistes. Ces terroristes s’en prennent aux militaires mais aussi aux civils et ont fait en sept ans plus de 2 000 morts et près de 2 millions de déplacés.
Ces deux derniers mois, les attaques contre les civils et les militaires de ces , ont fait environ 200 morts, selon un décompte de l’AFP, alors que le chef de la junte au pouvoir le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, avait annoncé faire de la question sécuritaire sa « priorité ».
Madjoari, comme d’autres communes du nord et de l’est du pays, a été placée sous blocus par les djihadistes qui s’en prennent à ces régions que les habitants, désespérés, tentent de fuir.
D’après le gouverneur de la région de l’Est, ce sont « ces populations qui ont été interceptées et exécutées par les terroristes », précisant que « toutes les victimes étaient des hommes », et que « des actions de sécurisation sont en cours afin de ramener la quiétude ».
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