La semaine dernière au nord du Togo des « assaillants », ont été tués par l’armée togolaise.
Le gouvernement togolais vient d’annoncer que dans dans la nuit du 10 au 11 mai, une soixantaine d’hommes armés circulant à moto s’en étaient pris à un poste militaire à Kpinkankandi, dans le nord du Togo. Huit soldats togolais seraient morts au cours d’affrontements avec des « terroristes ».
Les terroristes ont lors de cet assaut tué tuant soldats togolais et blessés treize autres. Les assaillants ont « transporté rapidement les corps de l’autre côté de la frontière où ils ont été inhumés » selon les dires du ministre togolais de la Sécurité, le général Damehame Yark
Selon les déclarations du gouvernement, il s’agit de la première attaque « terroriste » meurtrière au Togo. L’armée togolaise est déployée dans le nord du pays, afin de gérer les potentielles menaces venues du Burkina Faso. En effet le Togo est très vigilant quant à d’éventuels débordements de la part de groupes djihadistes agissant au Burkina Faso. La crainte que les exactions des groupes des groupes djihadistes de la région cherchent à étendre le périmètre de leur influence est grande. à progresser vers la côte.
Ainsi une série de raids frontaliers dans les pays situés au sud du Sahel a confirmé les craintes des autorités togolaises observant des velléités de progression djihadiste vers la côte. Alors que les insurrections djihadistes se multiplient au Mali, Burkina Faso et Niger ; les pays voisins tels le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire s’inquiètent d’une possible extension terroriste sur leur sol. Le Togo jusqu’à présent épargné, se mobilise pour faire face à d’éventuelles attaques. Le pays n’avait enregistré qu’une seule attaque en novembre 2021.