Le Cap-Vert, comme pratiquement l’ensemble des Etats, souffre de l’inflation liée au conflit ukrainien. Et particulièrement de la hausse des prix touchant les matières premières. L’archipel, qui exporte 80% de ses besoins alimentaires de base, accuse donc logiquement le coup.
La population est bien entendu au centre de ces péripéties économiques. Si Praia reste quelque peu épargnée par ce courroux populaire en raison de son absence de contrôle sur les marchés internationaux, les commerçants cap-verdiens sont eux aux centres des débats. Les habitants les suspectent en effet de spéculer sur les prix et de surfer sur la crise ukrainienne qui a redistribué les cartes sur les cours des matières premières alimentaires mais aussi énergétiques.
Le législateur local est quant à lui invité à légiférer d’urgence par les citoyens puisque qu’aucune loi digne de ce nom encadre actuellement les prix ou procède à un contrôle efficient évitant les abus.
Carburant et gaz suivent le même chemin
Quant aux prix des carburants, ces derniers ont également augmenté de 5 % en avril, relaie Africa News. Face à cette cherté du coût de la vie, plusieurs voix se sont donc levées pour demander une augmentation des salaires, poursuit le média. Qui indique qu’une réforme de l’Etat suggère une augmentation du Smic atteignant presque 200 dollars dans le privé et dans le public. Mais pour y arriver, les décideurs politiques attendent néanmoins la participation active des entreprises privées.
A suivre donc…