Après le putsch qui a eu lieu fin janvier 2022, l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré était retenu en résidence surveillée. Il vient d’être transféré à son domicile de Ouagadougou. On ne sait cependant pas s’il est ou non, libre de ses mouvements.
D’après un journaliste de l’AFP, l’ancien chef d’État burkinabè aurait regagné son domicile de Ouagadougou sans qu’on sache s’il est libre de ses mouvements ou pas.
Il était retenu en résidence surveillée depuis son renversement lors du putsch du 24 janvier, accusé de ne pas avoir su enrayer la violence djihadiste qui ne cesse de croître dans le pays depuis 2015.
Retour à domicile et restrictions de mouvements ?
Mercredi 7 avril, un communiqué du gouvernement indiquait qu’après trois semaines de « concertations », M. Kaboré « allait regagner son domicile dans la capitale », précisant que des mesures seraient prises « pour garantir sa sécurité ».
Au lendemain, sa résidence était entourée de militaires.
Un membre du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès), le parti de M. Kaboré, a déclaré : « Nous allons voir si on a la possibilité de lui rendre visite au cours de la journée et savoir s’il doit observer des restrictions de mouvements ».
Selon le MPP, M. Kaboré était jusqu’alors placé en résidence surveillée, dans des « conditions de plus en plus durcies », et apparentées à une « détention ».
Sa libération était réclamée par la Cédéao, l’ONU et l’Union africaine.
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