La Parlement Ghanéen a voté mardi 29 mars 2022, la création d’une taxe sur les transitions électroniques. Un texte très contesté dans le pays.
Alors que le monde entier connaît une crise économique, le Parlement du Ghana, a voté le 29 mars 2022, la mise en place d’une taxe sur les transactions électroniques.
En votant ce texte, le pays cherche de nouvelles sources de revenus afin de combler un déficit public croissant, de plus de 80 % du PIB, selon le ministre des finances, Ken Ofori-Atta, qui s’est exprimé à l’ouverture des débats. Il a notamment, précisé que cette taxe permettrait de rapporter 835 millions d’euros au pays.
Entre adoption et contestations
Cette loi appelée « E-Levy » prévoit de taxer 1,5 % sur les transitions électroniques, y compris sur les paiements par argent mobile, moyen très utilisé au Ghana.
Elle est très contestée par la population ghanéenne et a déclenché une mobilisation sociale.
En effet, depuis la crise du Covid-19, et plus encore depuis l’offensive russe en Ukraine, le coût de la vie dans ce paysne cesse pas d’augmenter et les Ghanéens, pris à la gorge, contestent cette nouvelle mesure, craignant un impact économique de taille sur leur vie.
Malgré le rejet de la loi par le peuple ghanéen et le retrait des parlementaires de l’opposition lors des débats, elle a finalement été adoptée par la majorité présidentielle. « Les Ghanéens ont rejeté en bloc cette taxe injuste, alors pourquoi le président nous l’impose ? », a questionné auprès de l’AFP, Isaaec Adongo, lui-même parlementaire de l’opposition.
De plus en plus étouffé par le poids de sa dette, le pays a rouvert cette semaine ses frontières terrestres et maritimes, fermées depuis deux ans à cause du Covid-19, et espère ainsi relancer l’économie du pays.
Par ailleurs, le gouvernement a aussi annoncé une baisse de 30 % des salaires du président et des ministres.
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