Dimanche 20 mars 2022, deux postes de police ont été attaqués dans le sud-est du Nigeria. La veille, une attaque similaire avait déjà fait deux morts.
La police nigériane a annoncé lundi 21 mars 2022, l’attaque d’un post de police, la veille, dans le sud-est du Nigeria. Samedi 19 mars, une attaque similaire avait déjà été commise et deux officiers de police avaient été tués.
Explosifs et assaut
« Des hommes armés sont arrivés avec de la dynamite aux premières heures de la journée et ont attaqué avec une partie de la gare d’Oru mais l’assaut a été repoussé » a déclaré Michael Abattan, le porte-parole de la police de l’État d’Imo. Parmi les assaillants, « quatre hommes armés ont été neutralisés et cinq IED (engins explosifs improvisés) ont été récupérés », a précisé le porte-parole.
Samedi, une autre attaque avait eu lieu au cours de laquelle des hommes armés s’étaient introduits violemment dans un poste de police à Umuguma à la sortie d’Owerri, la capitale de l’État, avaient jeté des explosifs tuant deux officiers de police.
Selon le porte-parole, la résidence de George Obiozor, le chef d’Ohanaeze a été violée, l’union culturelle Igbo et une partie du bâtiment avaient été détruits par des explosifs.
George Obiozor, n’était pas chez lui au moment de l’attaque, mais le porte-parole a indiqué : « Nous sommes sur la piste des assaillants en vue de les faire traduire en justice ».
Objectif : mettre fin aux violences
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a condamné les attaques et s’est engagé à mettre fin aux violences qui s’accroissent : « Il exprime sa sympathie aux autorités policières pour les pertes en hommes et en matériel, ainsi qu’au professeur Obiozor, qu’il a exhorté à maintenir son engagement en faveur de la paix et de l’unité », a déclaré le bureau de Muhammadu Buhari dans un communiqué.