Dimanche 13 mars 2022, l’armée sénégalaise a lancé une opération contre les rebelles de Casamance. A cause de ce conflit, la Gambie a enregistré plus de 6 000 déplacés et réfugiés en une semaine seulement.
Plus de 6 000 déplacés et réfugiés ont été recensés en Gambie, ont annoncé samedi les autorités gambiennes.
Le 13 mars dernier, le Sénégal a en effet lancé une opération militaire contre les rebelles de Casamance, dans le sud du Sénégal. « L’objectif principal est de démanteler les bases du chef militaire rebelles Salif Sadio, situées le long de la frontière nord avec la Gambie », a expliqué l’armée.
« A cause de la situation dans la région de Casamance, au Sénégal, la zone du Foni Kansala est devenue un refuge sûr aussi bien pour les réfugiés que pour les déplacés », a indiqué l’Agence nationale gambienne de gestion des crises. Selon elle, les violences ont fait 6 350 personnes fuyant les violences, dont 4 508 déplacés.
« Ces personnes ne peuvent plus rester dans leurs maisons à cause de la proximité des combats et de manière globale, des implications du conflit en cours », a précisé l’Agence.
Situation géo-politique compliquée
Pour rappel, le Foni Kansala, situé en territoire gambien, est frontalier de la Casamance et proche de la zone où se déroulent des combats entre l’armée sénégalaise et des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui lutte depuis 1982 pour l’indépendance de cette région.
Adama Barrow, le président gambien et son gouvernement, ont promis d’aider les personnes déplacées.
Le président sénégalais Macky Sall, souhaite quant à lui, la « paix définitive » en Casamance.
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