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Sénégal : une offensive se prépare pour démanteler la rébellion en Casamance - Sénégal : une offensive se prépare pour démanteler la rébellion en Casamance -
Côte d'Ivoire et Afrique occidentale
Sénégal : une offensive se prépare pour démanteler la rébellion en Casamance
senegal offensive prepare demanteler rebellion casamance - TribuneOuest

Une opération a été lancée par le Sénégal contre les bases de Salif Sadio, le leader du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

Dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 mars 2022, l’armée sénégalaise a annoncé avoir lancé une opération de démantèlement contre les rebelles de Casamance, au sud du pays.

La Casamance est le théâtre du plus vieux conflit du continent africain depuis que les indépendantistes ont pris le maquis avec un armement sommaire en décembre 1982. Il a fait des milliers de victimes et a ruiné l’économie locale.

Opération de démantèlement en Casamance

« Dans le cadre de leurs missions régaliennes de sécurisation des personnes et des biens, les armées ont lancé le dimanche 13 mars 2022 une opération dont l’objectif principal est de démanteler les bases de la faction MFCD (Mouvement des forces démocratiques de Casamance) de Salif Sadio situées le long de la frontière nord avec la Gambie », a indiqué l’état-major dans un communiqué.

Cette offensive a été lancée deux mois après la mort de quatre soldats sénégalais et la capture de sept autres par les rebelles du MFCD, dans la zone frontalière avec la Gambie.

Salif Sadio, le chef militaire de ces rebelles, avait fini par faire relâcher les sept soldats capturés par ses hommes.

Le communiqué de l’état-major sénégalais précise par ailleurs que : « Cette opération vise également à détruire toutes les bandes armées menant des activités criminelles dans la zone. Les armées restent déterminées à préserver à tout prix l’intégrité du territoire national ».

Le gouvernement gambien, quant à lui, a déclaré lundi dans un communiqué que des populations « ont été affectées par les détonations d’armes lourdes et d’obus tombés dans des villages à la frontière avec le Sénégal ». Le président a expressément demandé une solution « pacifiste ».

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