L’opposant Ousmane Sonko, député et président du parti Pastef s’est exprimé lors d’un long entretien télévisé avec plusieurs médias nationaux.
L’opposant Ousmane Sonko est notamment revenu sur l’affaire judiciaire, à l’origine des émeutes meurtrières de mars 2021, à savoir la plainte pour viols déposée contre lui par Adji Sarr. Sollicité par RFI, Ousmane Sonko n’avait pas donné suite à nos demandes d’interview sur cette affaire. Un an après les manifestations qui ont fait au moins 13 morts, Ousmane Sonko a une nouvelle fois dénoncé un « complot politique » et maintient sa ligne radicale d’ « opposant numéro 1 » au régime de Macky Sall.
Complot politique
L’entretien s’est déroulé en Wolof, Ousmane Sonko s’exprimant avec cinq journalistes. L’émission a duré deux heures trente. Interrogé longuement sur sa situation actuelle, Ousmane Soko a pris la parole sur l’affaire judicaire alors même qu’il est inculpé. Ousmane Sonko le réaffirme fermement : « la justice sénégalaise est complice d’un complot. Il n’y a rien dans ce dossier qui puisse m’inquiéter », déclare-t-il. Le leader du Pastef sous contrôle judiciaire demande que les autorités lui restitue son passeport.
Réaffirmation de son engagement
Ousmane Sonko s’est aussi longuement exprimé sur son engagement politique, réaffirmant sa fidélité à un discours souverainiste et anticolonialiste. Il a ainsi expliqué son souhait, sa décision de rebaptiser des rues de sa ville portant les noms de personnalités françaises. Il promet, également s’il est élu président de « renégocier les contrats avec les entreprises étrangères ». S’exprimant ainsi, l’opposant au régime actuel, se projette en perspective des élections législatives de juillet et la prochaine présidentielle.
La présidence en ligne d’horizon
Il accuse par ailleurs la France d’être derrière les sanctions imposées par la Cédéao, au Mali. Mais il tient à assurer : « Je n’ai rien contre le peuple français ». Le contexte est confus d’autant Macky Sall ne s’est toujours pas exprimé sur sa candidature à un troisième mandat. Ousmane Sonko quand à lui provoque le chef de l’État actuel en affirmant que sa prochaine rencontre avec le chef de l’État sera « la passation de service au palais en 2024 ».
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