Au moins 57 personnes faisant parties d’une milice d’autodéfense ont été tuées par des « bandits » de cette région, cible d’attaques meurtrières de plus en plus fréquentes.
Lundi 7 mars 2022, le nord-ouest du Nigeria a encore subi des pertes humaines lourdes.
De nouveaux combats meurtriers ont fait au moins 57 morts parmi une milice d’autodéfense de la région.
Des « monstres » à combattre
Le président Muhammadu Buhari s’est dit, dans un communiqué mardi 8 mars, « choqué par ce niveau extrême de criminalité », et a condamné « le violent meurtre de dizaines de miliciens », sans pour autant avoir établi un bilan précis. Il a par ailleurs assuré « tout faire pour combattre de manière décisive ces monstres ».
La police locale avait confirmé à l’AFP plus tôt dans la journée de lundi, que des combats avaient éclaté entre une milice d’autodéfense appelée Yansakai et des « bandits » près de Sakaba, une localité située dans l’État de Kebbi.
Banditisme local et terrorisme djihadiste
Les régions du centre et du nord-ouest du Nigeria sont la cible depuis des années, d’attaques de groupes criminels, localement appelés « bandits », qui pillent le bétail et tuent les villageois.
Afin de se protéger, de nombreux villages ont créé des milices d’autodéfense, soutenues par le gouvernement.
L’armée nigériane est déployée sur plusieurs fronts, contre le banditisme local et la montée des attaques terroristes djihadistes. Depuis une dizaine d’années, le nord-est et le sud-est, sont agités par des mouvements séparatistes. D’après des analystes, « les possibles alliances entre les bandits et les djihadistes du nord-est sont une source d’inquiétude croissante ».
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