Samedi 5 mars 2022, le président sénégalais Macky Sall a lancé le chantier de travaux de la deuxième phase du train express régional (TER) de Dakar visant à désengorger la capitale. Le premier tronçon avait été inauguré en décembre dernier.
Après l’inauguration en décembre 2021 d’un premier tronçon, (qui avait coûté 780 milliards de francs CFA, soit plus de 1,1 milliard d’euros, financés sur fonds propres et grâce à des prêts notamment français), le président Macky Sall a lancé samedi, le chantier des travaux de la deuxième phase du train express régional (TER) de Dakar.
Prolongement de la ligne
Ce projet ferroviaire vise surtout à désengorger la capitale et relie depuis décembre les 36 kilomètres qui relient le centre ville de Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio en une vingtaine de minutes seulement. « Dakar concentre un cinquième des quelques 17 millions de Sénégalais sur 0,3 % du territoire et la quasi-totalité des activités économiques du pays », selon nos confrères du Monde.
Dans cette région qui compte près de 4 millions d’habitants, ce trajet est bien connu des automobilistes à cause des embouteillages qui comptent à la ville 152 millions d’euros par an. Pour la deuxième phase du chantier, la ligne sera prolongée de 19 kilomètres jusque Diass où se trouve l’aéroport international Blaise-Diagne.
Le chantier terminé, la ligne reliant Dakar à l’aéroport, s’étendra sur 57 kilomètres et se fera en 45 minutes.
Investissements financiers
Selon l’Apix, l’agence publique qui assure la maîtrise d’ouvrage du projet : « Les travaux, d’un montant de 204 milliards de francs CFA (quelque 310 millions d’euros) seront financés notamment par la Banque islamique de développement (BID), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque d’investissement de la Cédéao (BIDC) et des prêts français ».
Une vingtaine d’entreprises françaises, dont Eiffage, Engie, Thales, SNCF, mais aussi des entreprises turques et sénégalaises, ont participé au projet.