Une base militaire a été attaquée par des djihadistes ce vendredi 4 mars 2022 faisant au moins 24 morts, 33 blessés dont 21 graves et 7 « portés disparus ».
Le gouvernement malien a décrété un deuil national de trois jours depuis samedi 5 mars.
Attaques récurrentes
La veille, à 6h30 du matin, une attaque djihadiste a eu lieu contre la base militaire de Mondoro, située à la frontière avec le Burkina Faso. Selon un communiqué, au moins 27 morts sont à déplorer parmi les soldats.
Cette attaque est la plus meurtrière depuis des mois recensée par les forces maliennes. Le camp de Mondoro a été la cible de multiples attaques djihadistes par le passé, dont une en septembre 2019 qui avait déjà fait 50 morts.
Samedi, l’armée a établi avoir « neutralisé » 47 assaillants le matin des faits puis 23 autres après un ratissage sur les sanctuaires terroristes ».
« La dynamique offensive de recherches et de destruction des sanctuaires terroristes se poursuivra sans relâche », ont déclaré les forces armées maliennes.
Retrait des troupes armées françaises
Cette attaque a eu lieu alors que la France et ses partenaires, impliquées dans la lutte anti-terroriste au Sahel, ont annoncé le mois dernier qu’ils allaient retirer leurs forces militaires du Mali.
Selon un communiqué publié cette semaine : « la peur a changé de cap, l’ennemi est en fuite vers les frontières ou en dissimulation dans la population ».
En sus, « les FAMa (Forces armées maliennes) n’ont pas demandé l’appui de Barkhane (la force française antidjihadiste) sans doute en raison de la présence de mercenaires de la société privée russe Wagner ».
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