Une commission créée par la junte, vient de proposer une transition de trente mois. Transition qui serait assurée par le lieutenant-colonel Damiba, chef de ladite junte.
Au Burkina-Faso, la période de transition de trente mois dirigés par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, s’organiserait avec « la mise en place d’un gouvernement et d’un organe législatif restreints ». Ce sont donc trente mois qui devraient permettre le retour à un ordre constitutionnel.
Dans un rapport publié en février, outre le projet de transition, un projet de charte et d’agenda de la transition, a été présenté le 23 février au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Le rapport sera communiqué à la hiérarchie militaire et aux parties-prenantes du pays ; partis, syndicats et organisations de la société civile. A l’issue de la période de transition de trente mois devraient se tenir des « élections générales et inclusives ».
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui avait suspendu le Burkina Faso le 28 janvier en raison du coup d’État, avait demandé un calendrier « raisonnable pour le retour à l’ordre constitutionnel ».
« La proposition de trente mois, faite par la commission semble peu pour sortir ce pays de cette insécurité qu’on vit depuis six ans » a cependant déclaré Salam Sampougdou, membre de la Coalition pour une transition réussie. Cette coalition rassemble les organisations de la société civile soutenant la junte. Salam Sampoudgou considère cependant qu’« il aurait fallu prévoir une option pour une prolongation de la durée de la transition ».
« L’œuvre de refondation dans laquelle nous sommes collectivement engagés s’appuiera sur une vision claire du devenir que nous voulons pour notre pays, un pays qui renoue avec la paix, la sécurité pour l’ensemble de ses concitoyens et une gouvernance vertueuse fondée sur les valeurs d’intégrité, de travail et de solidarité » a déclaré le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
La commission ayant travaillé sur les diverses propositions, était composée de quinze membres, dont des juristes, des sociologues, des économistes et des officiers.
Le lieutenant-colonel Damiba, qui a pris le pouvoir le 24 janvier, a décidé de mettre en place une junte appelée Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
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