Mardi 8 février 2022, une attaque dans un parc naturel transfrontalier géré par le Bénin, le Burkina Faso et le Niger, avait fait plusieurs morts, dont un Français de 50 ans.
Une enquête a, depuis, été ouverte par le Parquet national antiterroriste pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste ».
Selon un communiqué du Parquet national antiterroriste (PNAT), un Français d’une cinquantaine d’années a été tué dans « une attaque terroriste ». L’embuscade a « été perpétrée dans le parc W, situé dans le nord du Bénin », un parc transfrontalier géré par le Bénin, le Burkina Faso et le Niger.
Une enquête a été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et les investigations ont été confiées à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Un bilan en hausse
L’ONG de défense de l’environnement African Parks avait annoncé mercredi, que cinq gardes forestiers et un soldat avaient été tués et dix personnes blessées la veille, mais vendredi, le gouvernement béninois a fait état d’un nouveau bilan d’au moins 9 morts et 12 blessés.
« Une équipe de gardes forestiers a été prise en embuscade. Le bilan provisoire fait état de six morts, dont cinq gardes et un soldat des fores armées béninoises, dix autres personnes étant blessées », rapporte African Parks dans un communiqué.
Récurrence des attaques terroristes
Le gouvernement a déployé des renforts militaires et des gardes forestiers supplémentaires dans toute cette zone dite « des trois frontières », où la menace terroriste ne cesse d’augmenter.
Les groupes armés djihadistes de cette région du Sahel cherchent à progresser vers la côté. L’armée du béninoise a dû renforcer sa présence dans le nord du pays après les deux premières attaques djihadistes reconnues officiellement comme telles, à la fin de l’année 2021. En janvier dernier, ans le département de l’Aktakora, dans le nord du pays, deux soldats béninois ont été tués dans leur véhicule, victime d’une attaque à la bombe artisanale.