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Zone de libre-échange africaine : et maintenant l’intégration financière - Tribune Ouest Zone de libre-échange africaine : et maintenant l’intégration financière - Tribune Ouest
Côte d'Ivoire et Afrique occidentale
Zone de libre-échange africaine : et maintenant l’intégration financière

Le futur marché commun africain lance une plateforme de paiements transfrontaliers, grâce à la banque africaine d’import-export.

La zone de libre-échange continentale réunit 54 des 55 pays africains soit 1,2 milliard d’habitants, et représente un PIB cumulé de 2 500 milliards de dollars.  Ceci représente le plus grand marché commun du monde en termes d’habitants.

C’est en 2019 que cette nouvelle dynamique est née, avec pour objectif de booster les économies de la zone Afrique ; en multipliant les échanges inter-africains. En effet ceux-ci ne représentent à ce jour que 15 % des échanges totaux du continent. A titre de comparaison les échanges intra-européens représentent 70 % pour l’Union européenne.

Le système panafricain de paiement et de règlement (Pan-African Payment and Settlement System, Papss) verra le jour en janvier. Ce nouveau système est un élément fondamental pour l’intégration financière pour cette zone de libre-échange. Il va permettre les paiements et règlements en devises africaines locales, venant concrétiser la logique de marché financier dans laquelle la Zlecaf souhaite mettre en place. Le système a déjà été expérimenté dans 6 pays africains ; le Ghana, la Gambie, le Nigeria, la Guinée, la Sierra-Leone, le Liberia. Ce nouveau système de paiement et de règlement devrait permettre d’économiser les coûts de transaction et réduire les délais alors qu’à l’heure actuelle il fuat entre 2 et 14 jours de patience pour les paiements intrarégionaux.

Et ce en raison de la nécessité de l’intervention d’une troisième devise (en général le dollar américain ou l’euro). Ces différentes étapes sont non seulement longues mais entraînent également des coûts élevés.

Le système actuel engendre aussi une très forte dépendance de l’Afrique vis-à-vis des autres devises, pour régler les transactions qui se déroulent sur leur sol. « Papss n’est pas conçu pour remplacer les systèmes de paiement régionaux et nationaux existants, mais pour collaborer et travailler avec ceux-ci afin de mieux intégrer les économies africaines dans l’intérêt de tous » a déclaré Benedict Oramah, le directeur d’Afreximbank et président du conseil d’administration de Papss.

Le Papss est une plateforme panafricaine développée par les grandes institutions du continent, à l’instar de la banque africaine d’import-export, (Afreximbank), l’Union africaine ou encore les banques centrales parties prenantes du projet, en collaboration avec le secrétariat général de la Zlecaf.  « Nous n’avons jamais été aussi près, en tant que continent, de la vision de l’émission d’une monnaie commune », a également commenté le vice-président ghanéen Mahamudu Bawumia lors du lancement.

L’intégration financière de l’Afrique est en route. Afreximbank prévoit d’accorder une ligne de crédit de 8 milliards de dollars à 500 banques africaines pour faciliter les transactions commerciales avec le Papss. « Cela représentera la plus grande relation bancaire jamais forgée par une institution financière sur le continent. Actuellement, la banque a intégré plus de 480 banques, a précisé le directeur de la banque. Le financement des banques est fondamental. En utilisant la plateforme Papss celles-ci seront protégées contre les nombreux risques de paiement, de compensation et de règlement.

Cette année est décisive pour la Zlecaf. Au cours de l’année 2022 les États négocieront les règles d’origine et mettront l’emphase sur le futur mécanisme de financement pour les PME et le lancement de la plateforme numérique African Trade Gateway.

 

 

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COMMENTAIRES

  • Auteur du commentaire : Franck

    Est-ce que la population africaine sait arrêté de croître? Cela fait une dizaine d’années que l’on nous dit que l’Afrique c’est 1,2 milliards d’habitants? Comment cela fait-il que ça n’augmente plus? lol
    Aujourd’hui l’Afrique doit-être au minimum à 1,5 milliard d’habitants.

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