Bien que la course soit serrée avec le Ghana, le Mali semble toujours être bien positionné pour détenir le prix de premier producteur de lithium en Afrique de l’Ouest.
Premier producteur de lithium en Afrique de l’Ouest ? Le Mali pourrait bientôt porter la couronne.
D’après la société australienne Firefinch Limited et son partenaire chinois, Ganfeng Lithium, ce serait la projection faite pour 2024.
Toutes deux sont à la base du projet commun du lithium de Goulamnia (situé à 150 kilomètres de Bamako), dont la construction devra coûter 255 millions de dollars américains. Selon une étude de faisabilité rendue publique en décembre 2021, la mine devra, à terme, produire quelques 726 000 tonnes chaque année de concentré de spodumène, et ce, sur une durée de 21 ans, avec un pic annuel pouvant atteindre 880 000 tonnes.
Le Mali, futur roi du « pétrole blanc »
Le Zimbabwe est, pour l’instant, le seul pays d’Afrique à produire du lithium (avec la seule mine de Bikita), mais d’autres projets sont en cours. Il se classe à la 5e place mondiale derrière l’Australie, le Chili, la Chine et l’Argentine.
Le Mali, la République démocratique du Congo, la Namibie et le Ghana, s’apprêtent à faire leur entrée dans la course au lithium.
Initialement prévue pour ouvrir en 2023, la mine de Goulamina opérera finalement en 2024.
Si tout se déroule comme prévu, la mine devrait permettre au Mali de devenir l’un des plus grands producteurs de lithium, et le premier producteur en Afrique de l’Ouest.
Et si l’Afrique de l’Ouest connaît également le projet Ewoyaa, développé par la société Atlantic Lithium, au Ghana, le Mali reste en tête.
Rare, le lithium est un métal très recherché, surnommé « pétrole blanc », il est notamment utilisé pour la fabrication de piles, de smartphones ou encore de batteries de véhicules électriques.