Des millions de Ghanéennes pourront accéder gratuitement à la contraception à long terme dès le mois de janvier 2022. Et cela, dans le cadre d’une expansion du régime d’assurance maladie du pays, relaie The Telegraph.
Cette décision intervient après qu’un projet pilote de deux ans a révélé que, bien qu’il coûtera environ 2 millions de dollars pour inclure la planification familiale dans le programme, chaque dollar investi permettra d’économiser plus de 4 dollars en coûts de soins directs à terme.
En effet, « un meilleur accès à la contraception permet aux femmes d’espacer leurs grossesses ou de limiter le nombre d’enfants qu’elles ont, améliorant ainsi la santé des femmes et des bébés », a déclaré Anne Coolen, directrice nationale de MSI Reproductive Choices, qui a soutenu le projet pilote dirigé par Accra.
« Pour les femmes et les filles du Ghana, c’est un énorme pas en avant. Elles peuvent choisir leur planning familial et vivre la vie qu’elles souhaitent et à laquelle elles aspirent (…) C’est l’une des réformes les plus positives pour les femmes depuis une génération », a d’ailleurs poursuivi l’intéressée auprès du média britannique.
Dans le cadre de l’extension du régime national d’assurance maladie (NHIS), qui entrera en vigueur le 1er janvier, les méthodes de contraception à long terme – y compris l’injection, l’implant et l’antenne – seront disponibles gratuitement sur le lieu d’utilisation, éliminant ainsi les frais remboursables.
Actuellement, environ 16 millions de personnes (un peu plus de la moitié de la population ghanéenne) apparaissent sur les fichiers du NHIS, les primes annuelles coûtant environ 25 cedi ghanéens.
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