Le nouveau premier ministre Lassina Zerbo et sa nouvelle équipe gouvernementale, ont tenu leur premier conseil des ministres ce mercredi 15 décembre 2021, autours du président Roch Marc Christian Kaboré. Trente jours leurs ont été accordés pour trouver des solutions concrètes et lutter contre le déclin du pays.
Nouveau gouvernement, nouvel espoir.
La sécurité au centre du Conseil des Ministres
Lassina Zerbo, le nouveau premier ministre burkinabè, et les nouveaux membres du gouvernement qui l’accompagnent, ont, avec le président Roch Marc Christian Kaboré, tenu leur premier conseil des ministres ce 15 décembre 2021.
Outre Zéphirin Diabré à la Réconciliation nationale, Barthélémy Simporé à la Défense et Maxime Koné à la Sécurité, tous trois ministres essentiels de l’ancienne équipe restés à leurs postes, le nouveau gouvernement a dû se pencher pour la première fois sur les questions sécuritaires et alimentaires du pays en berne.
Soucieux du destin politique de son prédécesseur, Christophe Joseph Dabiré, contraint récemment de démissionner face à la demande du peuple, pour son « incapacité à lutter contre l’insécurité dans le pays », Lassina Zerbo, a insisté durant cette réunion, sur l’importance de la question sécuritaire.
« La question essentielle, c’est la question sécuritaire. », a-t-il martelé. « Il ne s’agit pas de présenter les problèmes, mais d’apporter les solutions. Qu’est ce qu’on peut faire pour faire face à cette question de sécurité ? »
Trente jours pour regagner la confiance du peuple intègre
Mais la réponse est déjà avancée : « Nous allons discuter immédiatement avec les deux ministres pour voir les propositions concrètes qui sont sur la table, pour répondre aussi aux besoins de nos militaires, et gendarmes et paramilitaires qui sont sur le terrain. C’est ça la priorité dans ces prochains trente jours. On va certainement aller vers une pénurie alimentaire à laquelle il faut faire face, et tout cela c’est des priorités. Quand on rentre dans la période de soudure, il faut pouvoir faire face à ça et répondre de façon sereine et de façon aussi flexible et dynamique. », s’est exclamé le nouveau premier ministre, qui aura besoin de mettre toutes les cartes de son côté pour regagner la confiance du peuple burkinabè.
« Le chef de l’État a été clair dans la dynamique de ce qu’il a compris du message du peuple », a déclaré le premier ministre. « Il a parlé de discipline, il a parlé de cohésion, il a parlé d’humilité pour être à l’écoute du peuple et le servir sur le terrain. »