Des assauts menés lors d’une opération commune entre le Burkina Faso et le Niger, auraient démantelé deux bases djihadistes à la frontière entre les deux pays, tuant une « centaine de terroristes » sur place.
Entre le 25 novembre et le 9 décembre 2021, les forces armées du Niger et du Burkina Faso se sont rassemblées pour lutter contre leur ennemi commun : le terrorisme djihadiste.
Cette opération militaire commune menée sur une base située à la frontière entre les deux pays, confrontée à de multiples attaques djihadistes, aurait permis de « neutraliser une centaine de terroristes » et de « d’appréhender une vingtaine d’individus suspects », expliquent les deux états-majors dans un communiqué.
Un engin explosif aurait cependant tué quatre militaires burkinabé et treize militaires des deux pays auraient été blessés.
D’après les deux états-majors, « les forces armées nationales du Burkina Faso et du Niger ont chacune déployé plusieurs unités terrestres. Des aéronefs de surveillance et de combat ont également été mobilisés des deux côtés pour venir en appui aux unités engagées » lors de l’intervention, dont le poste de commandement se trouve à Tillabéri, à l’ouest du Niger.
Deux autres bases terroristes situées dans la zone de Yeritagui (à l’est du Burkina) et de Kokoloukou (à l’ouest du Niger), ont par ailleurs été démantelées et des armes ont été saisi, ainsi que des munitions et des engins explosifs improvisés, selon le communiqué.
Entre le 21 et le 27 novembre dernier, une autre opération commune avec la Côte d’Ivoire, le Togo et le Ghana avait permis d’arrêter 304 personnes suspectes et de saisir des armes et des explosifs.
Une zone très à risque aux mains des terroristes
Ces régions frontalières sont, avec le sud du Mali, le théâtre sanglant depuis 2015 d’attaques djihadistes récurrentes et meurtrières. Affiliés à l’organisation État islamique et à Al-Qaïda, les groupes armés djihadistes ont déjà fait des centaines de morts et des milliers de déplacés.
Une peur générale a poussé le peuple burkinabé à manifester contre son gouvernement « incapable de gérer la sécurité des villageois », poussant le président Roch Marc Christian Kaboré à limoger son gouvernement le 8 décembre 2021.
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