Gangrénée par par une vague de sécheresse insupportable, la nature cap-verdienne tire la langue depuis trois longues années.
Concrètement, les pluies assurent la pérennité des nappes phréatiques nationales à hauteur de 80%. Un état de fait qui touche de facto les agriculteurs de l’archipel qui ne peuvent plus faire face au prix de l’eau en constante inflation.
Selon Le Monde, « près de 20% des terres cultivables sont (d’ores et déjà) devenues infertiles, trop sèches ces dernières années. Le gouvernement a beau tenter de soutenir ces agriculteurs, le problème est global ».
D’un point de vue purement financier, le coût de l’eau devient donc intenable pour les principaux intéressés même si l’Etat pratique des tarifs réduits à destination des professionnels.
- De son côté, la RTBF belge est allée sur le terrain et ne manque pas de dépeindre une situation particulièrement saisissante de ce fléau :
- Plus singulier encore, ce reportage de Radio Canada qui se focalise sur les volcans du Cap-Vert où l’on peut cultiver quantités de fruits et légumes sans avoir à arroser les plants.
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