Le 20 novembre, l’aviation nigériane a bombardé deux camps de « bandits » dans l’État de Sokoto. Le nord-ouest du pays fait l’objet d’exactions depuis déjà de nombreuses années.
Au Nigéria, on les appelle les « bandits » ; ce sont de bandes de criminels qui depuis déjà plusieurs années attaquent, pillent et enlèvent les villageois. Ils volent le bétail et brûlent les maisons. Le gouvernement a pris la décision d’une frappe musclée et a envoyé l’aviation nigériane bombarder deux camps situés dans le district de Isa, dans l’État de Sokoto
Selon une source anonyme, « les militaires ont conduit des frappes aériennes sur les villages de Tsaika et Dangwandi où un nombre important de bandits ont été tués ». «Il est cependant difficile de communiquer un nombre exact de personnes tuées, mais le bilan est assez important alors que ces camps étaient habités par de très nombreux bandits». C’est la montée de violence récente qui a incité l’armée nigériane à agir ainsi. Ce sont les premières frappes aériennes effectuées par l’armée contre des bandits dans l’État de Sokoto.
Les bombardements menés sur les deux camps ont eu lieu « simultanément ». Après le bombardement, des « dégâts matériaux et humains importants » sont à déplorer. « Les deux camps ont été détruits, les cadavres et les débris jonchent désormais ces camps ».
L’armée du Nigeria mène l’offensive depuis le mois de septembre contre ces nombreux groupes armés qui terrorisent les populations. De nombreuses frappes aériennes sont menées contre les camps de bandits dans l’État Zamfara. Mais les résistants se déplacent pour fuir dans les États limitrophes. Ils partent s’établir dans les États voisins, comme celui de Sokoto et de Katsina.