Trois otages d’origine chinoise avaient été kidnappés en juillet 2021. Ils ont été libérés.
Au Mali, trois ressortissants chinois ont été libérés quatre mois après leur enlèvement dans le sud-ouest du pays, a annoncé, lundi 1er novembre 2021, la présidence à Bamako dans un communiqué.
Une libération aux circonstances floues
Le 17 juillet dernier, les trois hommes, ainsi que deux mauritaniens (libérés dix jours après), avaient été kidnappé par des hommes armés lors de l’attaque d’un chantier de construction d’une route à cinquante kilomètres de Kwala.
Selon le communiqué du colonel Assimi Goïta, le président de la transition, les otages travaillaient pour Covec, une entreprise de BTP chinoise. Bien qu’il soit resté flou sur les circonstances de cette libération, il a pu précisé qu’elle « a été possible grâce à la conjonction des efforts des forces de défense et de sécurité, des forces spéciales et des services de renseignement ».
Le porte-parole chinois des Affaires étrangères a déclaré de son côté mardi 2 novembre, que les trois employés ont été « secourus et sont en bonne condition physique ». Il a par ailleurs remercié le gouvernement malien pour son implication dans le sauvetage des otages.
Il y a trois semaines, le 9 octobre, c’est Sœur Gloria Cecilia Narvaez, une religieuse franciscaine colombienne enlevée par les djihadistes en 2017, qui a été libérée.
Kidnappings en masse
Un enlèvement de plus dans ce pays sahélien, où les kidnappings sont courants depuis le début en 2012 d’insurrections djihadistes et de « bandits » indépendants, dans le nord du pays.
Des milliers de morts ont été recensés depuis le début du conflit, et des centaines de civils sont en déplacements, malgré l’intervention des forces de l’ONU, françaises et africaines.
Olivier Dubois, un journaliste français indépendant, a, quant à lui, été enlevé début avril à Gao dans le nord du Mali, par des djihadistes affiliés à Al-Qaida.
Il est, à ce jour, encore retenu en captivité par le groupe.