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Le Nigeria face aux violences policières - Tribune Ouest Le Nigeria face aux violences policières - Tribune Ouest
Côte d'Ivoire et Afrique occidentale
Le Nigeria face aux violences policières
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Au Nigeria, le massacre de « Lekki » est encore incrusté dans les mémoires et la jeunesse refuse d’oublier le massacre dû aux violences policières commises dans leur pays le soir du 20 octobre 2020.

Les jeunes nigérians n’ont pas eu droit, mercredi 21 octobre 2021, de rendre hommage à leurs camarades tombés il y a un an sous les coups des violences policières sur le péage de Lekki, à Lagos.

« On aurait voulu se rendre sur les lieux du drame à l’heure où on leur a tiré dessus, mais le gouvernement nous a bien fait comprendre que ce ne serait pas possible » a déclaré Feyikemi FK Abudu, l’une des figures du mouvement #EndSARS.

Droits des citoyens

Les grandes figures du mouvement ont cependant encouragé leurs camarades à klaxonner, sans avoir à sortir de leur véhicule, en passant sous le péage de Lekki. L’un des influenceurs à l’origine de ce soulèvement, le rappeur Folarin Falana, alias « Falz », a expliqué que « les autorités se comportent de manière totalement arbitraire ». « Nous connaissons ce gouvernement, qui n’a jamais respecté les droits de ses citoyens », renchérit le rappeur, qui « ne veut prendre aucun risque ».

Une nuit ensanglantée

Le soir du 20 octobre 2020, à Lagos, après deux semaines de manifestations spectaculaires, les autorités reprennent le contrôle. Un couvre-feu est mis en place mais des dizaines de jeunes manifestants sont encore au péage de Lekki quand des coups de feu retentissent. 12 personnes sont tuées par les policiers, selon Amnesty International.

En marge du mouvement #EndSARS, au moins 56 personnes ont perdu la vie.

Des images de ce meurtre sont diffusées en direct sur les réseaux sociaux alors que la quasi totalité des avaient quitté le lieu.

Les revendications n’ont pas changé depuis le drame : « la police dans son ensemble continue d’agir exactement de la même manière, en extorquant ceux qu’elle devrait défendre, en procédant à des arrestations arbitraires, en harcelant et en commettant des exécutions extrajudiciaires », s’insurge Bismark, pour nos confrères du Monde.

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